– Valorisation par l’actif net comptable réévalué : L’actif net comptable corrigé correspond aux capitaux propres comptables de la société desquels sont retranchés un certain nombre de non valeurs : frais d’établissement, capital appelé mais non souscrit, majorés des éventuelles plus values sur les actifs de l’entreprise.
- Si biens nécessaires à l’exploitation : +value majore l’actif net
- Si biens non nécessaires : hypothèse de cession et +value nette de tous frais et d’impôt majore l’actif net
c) La fiscalité différée :
Concernant les postes du passif :
- Subventions d’investissement
- Amortissements dérogatoires
La dette d’impôt différé vient en diminution de l’actif net (et des CP)
Concernant les postes de l’actif :
- Frais d’établissement
- Frais d’émission des emprunts
- PRO
Les créances d’impôt viennent en augmentation de l’ANCC
– Méthode des comparables : La méthode des comparable est fondée sur le prix auquel des sociétés comparables sont négociées sur le marché. Des multiples ou coefficients multiplicateurs sectoriels sont calculés à partir de chiffres clés extraits d’un échantillon de sociétés comparables que l’on applique à la société à valoriser. Cette méthode est évidemment peu pertinente pour des start up.
Val. Totale de la cible = Multiple x critère Et Val. Des CP = Val. Totale – Dette nette
– Valorisation par les DCF (discounted cash flow) qui actualise les flux futurs : La méthode des flux de trésorerie disponibles, DCF repose sur le principe selon lequel la valeur d’un actif est égale à la valeur actuelle nette des flux de trésorerie futurs qu’il génère. La valeur d’un actif, ou d’une une entité est ainsi calculée comme la somme des flux de trésorerie générés, actualisés au taux reflétant le niveau de risque de l’actif ou de l’entité en question. L’évaluation d’une entreprise par la méthode DCF repose sur une construction explicite des hypothèses sous-jacentes à une valorisation à savoir les prévisions de croissance, d’investissement et de rentabilité à long terme ainsi que le taux d’actualisation des flux futurs reflétant le niveau de risque de l’activité et sa structure financière. Les flux de trésorerie disponibles étant calculés avant paiement des charges financières, ils reviennent de ce fait aux actionnaires et aux bailleurs de fonds. La valeur de l’entreprise est déterminée par actualisation des flux de trésorerie disponibles au coût moyen pondéré du capital. La valeur des capitaux propres est ensuite calculée par déduction de la dette financière nette, suivant l’approche d’évaluation indirecte.
- Ft : Flux de l’année t
- n : période considérée
- VT : valeur terminale
- i : taux d’actualisation ( Coût du capital )
Ajout de la valeur résiduelle (en général BAPIS d’exploitation capitalisé)
La méthode mixte : La méthode du goodwill est une méthode de valorisation dite mixte qui vise à corriger les valeurs patrimoniales pour tenir compte de la rentabilité économique anticipée de l’entreprise, notamment par rapport à son coût moyen pondéré du capital. Le point de départ de cette méthode est la détermination de l’actif économique de l’entreprise corrigé pour obtenir d’éventuelles plus-values. Après calcul du résultat d’exploitation normatif correspondant au produit de l ‘actif économique corrigé par le cout moyen pondéré du capital, la différence entre ce résultat d’exploitation normatif et le résultat d’exploitation anticipé dans le plan d’affairesconstitue un « super-bénéfice », le goodwill, (ou un déficit, le badwill), qui correspond à une rente que l’acheteur est prête à acheter. Cette rente du goodwill est alors actualisée sur une certaine durée.
- B : Bénéfice courant ApIS
- T : taux sans risque
- A : actif économique (hors FdC)
- Superprofit = B – t . A
- La valeur substantielle brute (VSB)
- Les capitaux permanents nécessaires à l’exploitation (CPNE)
Avec BAE : Bénéfice dégagé par l’actif économique retenu, on a :
Depuis peu, nous voyons apparaître une nouvelle méthode d’évaluation peu orthodoxe mais souvent pratiquée par les entrepreneurs.
Nous l’appelons la « méthode de valorisation par la dilution« . L’entrepreneur cherche à lever 4 M euros mais souhaite conserver 75 % du capital et valorise en toute simplicité son entreprise à 16 M euros.
En réalité, force est de constater que le prix d’une entreprise est essentiellement déterminé par ce que les investisseurs sont prêts à payer.
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