Philippe Hayat est considéré comme un des meilleurs entrepreneurs Français.
Grace à son association 100.000 entrepreneurs il transmet aux jeunes l’envie d’entreprendre et il participe au développement de jeunes entreprises innovantes grâce à son fonds d’investissement Serena Capital
- Pouvez-vous nous raconter votre parcours d’entrepreneur ?
1993 – 1999 : Acquéreur et Président-Directeur Général des BÂCHES DE France
Activité : Fabrication et commercialisation de bâches publicitaires et industrielles.
1999 – 2003 : Fondateur et Président-Directeur Général de Kangaroo Village
Activité : Incubateur de sociétés technologiques.
2004 – 2007 : Acquéreur et Président – Directeur Général de ARCHITEL
Activité : Archivage de documents ; gestion électronique de documents et de données. Localisation : Paris, Chartres, Le Mans.
Depuis 2008 : Associé co-fondateur de SERENA CAPITAL
Activité : fonds de capital-investissement dans les PME innovantes européennes à fort potentiel de croissance.
- Pouvez-vous nous en dire plus sur 100.000 entrepreneur et Serana capital ?
Depuis 2006 : Fondateur et Président de l’association 100.000 entrepreneurs
Objectif : transmettre la culture d’entreprendre aux jeunes de 13 à 25 ans, par l’organisation de témoignages bénévoles d’entrepreneurs dans les classes de collèges, lycées et enseignement supérieur. 200.000 jeunes sensibilisés à ce jour dans 10 régions de France.
- Quelle a été votre plus grande réussite ou joie durant votre parcours d’entrepreneur ?
A chaque fois que j’ai pu former des collaborateurs et mesurer leurs progrès. A chaque reconnaissance d’un client.
- Que pensez-vous de l’entrepreneuriat après les études ?
Je l’encourage, à condition d’avoir tout fait pour valider son idée, notamment par une étude de marché terrain (pas excel), et de bien se connaître… Tout le monde n’est pas fait pour créer son entreprise.
- Pour vous quelles sont les clés de la réussite lorsque l’on se lance dans l’entrepreneuriat ?
Confronter son idée à de nombreux clients potentiels, afin de se poser les bonnes questions : est-ce que je réponds à un besoin, suis-je le seul, pourquoi mes concurrents ne feraient-ils pas pareil, le client est-il prêt à payer le prix, est-ce qu’avec ce prix, je gagne de l’argent, etc. Ensuite, c’est une question d’optimisme, de curiosité, de persévérance, de bon sens, de chance… Il faut être avant tout proche des prospects, des clients et de ses équipes (ça doit représenter au moins les ¾ du temps de l’entrepreneurs).
- Pour vous quel est le modèle le plus risqué Btoc ou Btob ?
Tous les modèles sont risqués. Pour réduire le risque, il faut installer une récurrence de revenus (abonnements, contrats pluri-annuels, marque, etc.)
- Pour vous quelle est pour vous l’étape la plus compliquée en entrepreneuriat ?
Toutes les étapes ont leur complexité. Peut-être celle qui va de 0 à 5 M€ de revenus.
- L’entrepreneuriat dès le collège c’est pour bientôt ?
La sensibilisation au collège, ça commence déjà. Pour le passage à l’acte, c’est un peu tôt !
- Pour finir : Quel message aimeriez vous faire passer aux jeunes étudiants
Allez au bout de leurs rêves.