Voici en quelques lignes le parcours universitaire et scolaire de Stéphane Reboud :
ESCP Europe
Master, Management & Strategie des SI
1992 – 1993
Télécom SudParis
Ingénieur, Architecture des Résaux
1989 – 1992
General Manager & Executive Director France CSMB
DELL SA
décembre 2003 – Aujourd’hui (11 ans)Région de Montpellier , France
Executive Director, reporting to France VP & Country GM
Site Director Dell Montpellier (1,000 staffs) – ranked #1 EMEA Dell site in 2012.
Chief Marketing Officer
Vivendi
Member of the Board of Directors and reporting to Chief Executive Officer
Responsible for overall marketing (planning, budget, communication, product and pricing) and re-organization of sales/marketing activities by market segments (Consumer, SMB, Large & Public Accounts) and channel, so to get ready for market opening and launch into nation-wide competition (60 marketing staffs).
Product & Service Director
Orange
mars 1997 – novembre 2000 (3 ans 9 mois)Région de The Hague , Pays-Bas
Reporting to Commercial Director
Responsible for all Products & Services management inc.: product strategy, product development, overall project management for commercial launch for all new commercial offers, project management for large corporate and public contracts.
Management of 40 staffs (product and project managers).
Multimedia Development Manager
The Cable Corporation / General Cable
septembre 1993 – mars 1997 (3 ans 7 mois)London, Royaume-Uni
Reporting to Network and Strategy Director
Responsible for development of « Multimedia » product line including business data communication (Frame Relay, ATM, LAN Interconnect Services), Internet services, digital television network upgrade and cable modem.
Management of 2 product managers.
Pourquoi Dell ?
Parce que l’occasion s’est présentée et que je souhaitais me tester sur la partie Vente après un parcours purement Marketing. Et dès le 1er entretien, j’ai apprécié le style simple et direct, la qualité des interlocuteurs et la cohérence des objectifs et des moyens.
Quels sont les projets futurs de Dell ? Comment entreprenez vous tous les jours au sein de Dell ? L’intrapreneuriat existe t-il vraiment ?
Dell évolue chaque jour en étoffant son portefeuille produit (PC/portable puis infrastructure puis service et logiciel). Ceci modifie la manière dont chaque employé interagit au quotidien avec ses clients et ses collègues. Entreprendre en interne au quotidien, c’est savoir se remettre en question pour acquérir de nouvelles connaissances, challenger des process et des manières de faire qui ont marchés fut un temps et qui doivent maintenant être adaptés.
L’intrapreneuriat existe vraiment dans le sens où chacun est en charge de cette transformation. Certains plus que d’autres car responsables d’un business plus global avec le devoir de faire tourner la boutique actuelle tout en anticipant les changements nécessaires et conduisant cette transformation avec les équipes, clients et partenaires. Je pense faire partie de cette catégorie. J
Que pensez-vous de l’entrepreneuriat après les études ?
Attaquer l’entrepreneuriat après les études présente (souvent) l’avantage de ne pas avoir de charge lourde de famille ou de fil de carrière à justifier en cas d’échec. On est libre de prendre les risques et de s’adapter de manière hyper flexible or ce sont des conditions clés de succès. A l’inverse, le manque d’expérience fait que l’on risque de faire plus d’erreurs par manque de recul et d’expertise.
Que pensez-vous de l’échec ?
2 niveaux au sens de l’échec. Conceptuellement, c’est très sain car cela prouve qu’on est sorti de son périmètre de confiance, qu’on a tenté et qu’en prenant du recul on va apprendre. En ça c’est très positif. En pratique, l’échec peut entrainer une réaction en chaine négative que tout le monde n’est pas prêt à assumer et bien vivre. Il existe une culture de la gagne et en France, l’échec n’est pas forcément bien vu ni vécu.
Que pensez-vous de l’entrepreneuriat en France ?
C’est un sujet très (trop) à la mode qui fait qu’on confond entreprendre et batir une multinationale. Certains peuvent entreprendre à leur niveau en montant une petite structure qui les fera vivre ainsi qu’une ou deux autres personnes. C’est un vrai sens de l’entreprise et s’arrêter à ce stade de développement n’est pas un échec, juste un sens différent des attentes. D’autres voudront bâtir un business global et vont surfer cette vague très hype avec succès … ou non. Au final qui a raison, qui a tort…
Un dernier mot pour les jeunes qui souhaitent entreprendre ?
On peut entreprendre de pleins de manières différentes. En revanche, il n’y a que vous et chacun n’a qu’une vie alors faite vraiment ce qui vous convient à vous et allez-y à fond…