Peux-tu nous raconter ton parcours universitaires et professionnels ?
Après avoir fait une classe préparatoire au Lycée Pierre de Fermat à Toulouse, j’ai intégré l’Ecole Centrale Paris en 2010. Après une année de césure à Shanghai en entreprise, j’ai suivi la filière entrepreneur en dernière année. C’est donc en stage de fin d’étude que j’ai créé Privateaser et que j’ai continué en projet professionnel.

Pourquoi avoir lancé Privateaser ? Quelle est l’histoire ?
Après avoir voulu créer une application mobile permettant de commander et payer ses consommations dans un bars, nous avons pivoté pour répondre au besoin principal des gérants : attirer une nouvelle clientèle.

Peux-tu nous en dire plus sur Privateaser ? Quels sont vos projets à court et moyen terme ? Quel est le business model ?
Privateaser est une marketplace de réservation de groupe dans les bars et restaurants à Paris. Nous sommes apporteurs d’affaires et nous demandons à l’établissement une commission de 2€ HT par personne ramenée. Le Service est complètement gratuit pour l’utilisateur qui cherche une salle pour un anniversaire ou un afterwork. En 2016, nous allons nous améliorer sur la réservation de groupe dans les restaurants.

Quelles sont pour toi les clés de la réussite en entrepreneuriat pour toi ? L’équipe le réseau, les opportunités, l’argent, la méthode d’exécution ?
Sans hésiter la clé principale est l’équipe. Quand je regarde autour de mois, 1 startup sur 2 s’arrête à cause d’un problème entre associé. J’ai co-fondé Privateaser avec 2 camarades de promotion. On pourrait penser que nous avons le même profil mais nous sommes tous les 3 très complémentaires.
Ensuite, il suffit de penser sa statup, vivre sa startup et dormir sa startup.

C’est quoi la réussite en entrepreneuriat pour toi ?
La réussite est quelque chose de très personnel, chacun à ses propres ambitions. Pour ma part, je tenais beaucoup à faire un projet dans le B2C, c’est peut être plus difficile et moins rentable pour une startup mais on voit plus vite l’effet de notre service sur des personnes. Quand le lundi je lis les avis clients qui ont passé une excellente soirée d’anniversaire, ça c’est notre réussite.
Que penses-tu de l’échec en entrepreneuriat ?
Le seul échec c’est quand on n’apprend pas de ses erreurs. Il faut comprendre toutes nos actions que l’on réussisse ou non, c’est ça qui nous fait grandir. Il ne faut pas être borné mais pivoter, s’adapter dès qu’on le sent.
Que penses-tu de l’entrepreneuriat après les études ?
Cela dépend beaucoup de l’accompagnement de l’Ecole. A la sortie des études, nous sommes jeunes et avec peu d’expérience. L’entreprenariat séduit les étudiant mais effraie aussi beaucoup car c’est un risque apprendre. Un risque financier mais surtout un risque de carrière, on se soucie de l’avis des autres en cas d’échec.
Je remercie beaucoup l’Ecole Centrale Paris pour son cursus vraiment adapté pour l’entrepreneuriat. En remplacement du stage de fin d’étude nous devons lancer un projet. C’est un format qui nous permet de se lancer sans se poser de question car c’est perçu comme un projet étudiant.