Location de matériel sportif entre particuliers
Peux-tu nous raconter ton parcours universitaires et professionnels ?Je suis diplômé de l’INSEEC Business School en marketing digital, où j’ai effectué une alternance pendant deux ans chez BNP Paribas comme chargé de marketing digital. Je me suis lancé dans l’aventure SportyMap juste après, et nous sommes à présent dans l’incubateur du Groupe INSEEC.
Pourquoi l’entrepreneuriat ?
C’était pour moi le moment idéal pour tenter l’aventure. J’ai saisi cette opportunité de créer une offre à laquelle je crois, dans un domaine qui me passionne. Je souhaite ainsi répondre à des frustrations que j’ai vécues en tant que passionné de sport de glisse (windsurf, kitesurf).
Peux-tu nous en dire plus sur Sportymap ? Pourquoi ce projet ? Quel est votre business model ?
Sportymap.com permet aux passionnés de sports de glisse d’accéder au matériel dont ils ont besoin, où et quand ils le veulent : ce soir après le travail, demain, ce weekend à l’autre bout de la France. Notre plateforme offre enfin cette nouvelle liberté de glisse.
Le principe est simple. Pouvoir réserver du matériel de qualité grâce à notre communauté de sportifs locaux qui vous viennent en aide. Ces passionnés vous confient leur matériel de manière sécurisée, pour un jour, une semaine, ou plus si affinité. L’objectif pour eux ? Partager leur passion et rentabiliser leur matériel lorsqu’ils ne s’en servent pas. Une commission de 16% est payée par le locataire uniquement. Pourquoi ? Nous pensons que les propriétaires sont les « héros » qui viennent en aide aux riders, il est essentiel qu’ils perçoivent l’intégralité du prix de location qu’ils fixent.
En quoi ton business est-il pertinent ? Quels sont les projets à court et moyen terme ?
Acheter ce type de matériel est coûteux et encore faut-il pouvoir le transporter et le stocker. De plus, leur utilisation est souvent occasionnelle car ils nécessitent des conditions météo rares et les spots ne sont pas toujours à cotés ! Sportymap répond à ces problématiques en proposant une alternative à l’achat. Nous pensons que la liberté de pratique n’est pas dans la possession mais dans l’usage. Pourquoi investir, si on peut avoir exactement le matos que l’on veut où on veut et payer pour l’utilisation réelle qu’on en fait ?
A court terme, nous souhaitons faire grossir le catalogue de produits pour devenir incontournable sur les principaux spots français. Ensuite, l’international s’impose comme une évidence pour notre concept.
En tant qu’entrepreneur, quelles sont tes tâches quotidiennes ? Qu’est-ce que tu préfères ?
Au quotidien j’ai une multitude de tâches très variées pour améliorer toujours plus notre service. Ces tâches évoluent au fil de notre croissance et c’est ce qui me plait. Ce que je préfère, c’est le feedback et la satisfaction d’un membre auquel on a sauvé la session.
Quelles sont les clés de la réussite en entrepreneuriat pour toi ? L’équipe, le réseau, les opportunités ?
Une équipe complémentaire unie par une vision commune est le plus important à mes yeux. Ensuite, il est essentiel de vouloir répondre à des problématiques réelles, si possible vécues personnellement. Enfin, la vitesse d’exécution est primordiale car elle représente la force principale d’une start-up face aux grands groupes.
Que penses-tu de l’échec en entrepreneuriat ?
C’est un risque, mais c’est en le prenant et en sortant de sa zone de confort que l’on parvient à réaliser de belles choses. L’essentiel est d’apprendre toujours plus chaque jour et de tirer des leçons de ses erreurs. C’est ce qui permet de ressortir grandi, peu importe le résultat.
Que penses-tu de l’entrepreneuriat après les études ?
C’est une très bonne période pour se lancer. C’est un moment où nous avons peu de contraintes et où la prise de risque et l’échec sont permis. Mais l’expérience professionnelle est quand même essentielle et c’est pourquoi je me suis lancé après avoir effectué 2 ans chez BNP Paribas, avant même la fin de mes études.
Un dernier mot pour tous les jeunes qui souhaitent entreprendre ?
Passez à l’action ! J’entends souvent dire « ah moi aussi si j’avais l’idée… » ou bien « ça existe déjà ». Je pense que l’idée ne représente que 1% du travail et que presque tout existe déjà, mais il faut faire mieux. L’exécution est la clé et si un réseau social pour chien parvient à lever des millions, alors vous aussi, vous pouvez trouver une bonne idée.