Nous sommes en train de voir apparaître de plus en plus de start-ups WEB qui changent totalement les habitudes de certains marchés. « Airbnb » pour le marché de l’hôtellerie, « Ornikar » pour le marché de l’auto-école ou encore « Uber » pour le marché des TAXIS.
Que permettent ces nouvelles entreprises ?
Elles permettent tout simplement à un particulier ou à un auto-entrepreneur (micro-entrepreneur) de travailler, de faire de l’argent assez facilement grâce à des plateformes WEB. Prenons quelques exemples concrets, je peux proposer mon appartement à la location pour mettre du beurre dans mes épinards ou je peux également devenir chauffeur VTC beaucoup plus facilement que conducteur de TAXIS.
Soyons honnêtes, ces start-ups sont clairement géniales en terme de technologie mais surtout en terme d’expérience pour l’utilisateur et l’auto-entrepreneur – particulier qui propose un service en phase avec les besoins de consommation moderne. Qui est capable de dire le contraire ? « Airbnb » et « Uber », c’est le top !
Jusqu’ici tout va bien, sauf qu’en France, il y a des lois et des réglementations que l’on doit prendre en compte. Il faut effectivement vivre avec son temps mais également avec son passé…
C’est quoi l’entrepreneuriat en France ?
Je suis d’accord pour aider les start-ups à se créer, à se développer et à recruter. L’écosystème « start-up » est hyper dynamique et notre économie en a bien sur besoin. Le taux d’échec à 5 ans en France pour une entreprise est de 50%, pour une start-up il est de 80%, qui communique sur ce chiffre ?
Le vrai entrepreneuriat en France ce n’est pas les start-ups mais bien les industrielles, les artisans, les AGRICULTEURS et les commerçants ; 95 pourcents des entreprises françaises sont des TPE. Une TPE c’est quoi ? C’est pour la plupart du temps le projet d’une vie pour un patron (dans l’industrie, dans le commerce et l’artisanat) qui a fait des emprunts, des hypothèques et qui a pris des risques.
Alors comment peut-on faire la promotion de cette économie collaborative alors que des milliers de patrons, d’auto-écoles, d’hôtels et de taxis ont achetés des fonds de commerce, de la pierre, ou encore des licences pour développer leur entreprise. C’est clairement une concurrence déloyale !
Et oui un permis de conduire coûte environ 1400 euros, et oui ce montant représente pour certains plus d’un mois de salaire mais il faut comprendre ce tarif. Un patron d’auto-école, paye un loyer, son essence, de la TVA et surtout des CHARGES SOCIALES.
Il faut bien comprendre que le statut d’auto-entrepreneur qui est proposé par cette nouvelle économie collaborative pour combler le chômage n’est pas une solution ; ce n’est ni une entreprise, ni un emploi, c’est une situation très précaire. Lorsque je suis auto-entrepreneur, il ne faut pas compter sur la revente de mon entreprise, ni sur le chômage, ni sur la retraite ; ça fait léger non ?
C’est au gouvernement de se bouger !
Le gouvernement devrait comprendre qu’avant d’aider les start-upers, il faut aider les vrais entrepreneurs c’est-à-dire les industrielles, les commerçants et les artisans lorsqu’ils sont en difficultés ou en procédure de redressement par exemple. Des milliers d’industrielles ont vus leurs usines, leurs savoir-faire disparaître sans aucunes aides de l’état.
La french Tech par exemple ça fait « bien » politiquement mais c’est surtout beaucoup de forme et très peu de fonds. Quel représentant politique a compris qu’il était nécessaire de miser sur notre artisanat et notre industrie à la française ? Quel représentant politique a déjà proposé aux commerçants ou aux artisans de se regrouper sur une même plateforme WEB pour créer une marque et intéresser les internautes ?
Le gouvernement doit trouver des solutions pour intégrer cette économie collaborative au sein du marché français en déplaçant le curseur des taxes et impôts ainsi que celui des réglementations à un niveau identique, que ce soit pour l’économie traditionnelle ou pour cette nouvelle économie collaborative.
L’idée est de trouver un point d’équilibre entre ces deux économies. On ne pourra pas abolir le salariat ou stopper l’innovation.
De son coté, L’économie traditionnelle doit se rassembler sur des plateformes d’inscription en ligne et de réservation en ligne pour intéresser les internautes, deux exemples => Hellopermis pour les auto écoles traditionnelles et le.taxi pour les taxis
Hellopermis est LA premiére plateforme d’inscription et de prise de rendez-vous en ligne aux cours de conduite réservée exclusivement aux auto écoles traditionnelles. Elle permet aux gérants d’auto écoles traditionnelles de se connecter en temps réel avec leurs candidats et de donc rivaliser avec les auto écoles en ligne.