Une start-up est un business model à trés forte croissance => https://williamlegrand.com/2013/04/26/cest-quoi-une-start-up-web/
Pour nourrir cette force croissance, les fondateurs ont besoin de trésorerie.
À chaque étape de la vie d’une entreprise correspond un besoin en financement : recrutements, dépenses R&D, internationalisation …
Love money – business angels – incubateur et crowfunding ( 0 à 300k euros d’investissement)
Objectif : participer à la création de l’entreprise.
La love money est un terme qui désigne les fonds que vous allez récupérer en faisant participer vos amis, votre famille ou une quelconque connaissance au capital de votre entreprise. Les incubateurs permettent aux start-ups d’accéder via des organismes régionaux ou nationauxà des aides remboursables (taux zéro) ou non remboursable.
Le business angels est un particulier qui investit dans une entreprise innovante à potentiel et qui, en plus de son investissement, accompagne et met à disposition de l’entrepreneur, ses compétences, son expérience, ses réseaux relationnels et une partie de son temps. Le business angel est un véritable associé-entrepreneur dont l’accompagnement est à forte valeur ajoutée, le business angel pouvant apporter sa compétence, son énergie et son expertise.
Le crowfunding est une echnique de financement, principalement des start-up, qui sollicitent via Internet des milliers de personnes afin de leur apporter des capitaux propres nécessaires à la phase d’amorçage de leur projet. Les fonds unitairement versés sont faibles, quelques dizaines ou centaines d’euros, mais multipliés par des milliers ou des dizaines de milliers de personnes, une entreprise peut ainsi trouver quelque dizaines ou centaines de milliers d’euros lui permettant de se lancer et de tester son concept/produit/service et d’attirer ensuite dans un second temps les fonds de capital risque.
Le capital risque ou venture capital ( 300 k euros à 2.000 k euros)
Objectif : pariciper à l’amorçage du chiffre d’affaire de l’entreprise afin d’accéder à la maturité.
Le capital risque (venture capital ou VC) est une prise de participation par un ou des investisseurs, généralement minoritaire, au capital de sociétés non cotées. L’objectif de l’investisseur est de participer financièrement au développement d’entreprises innovantes à fort potentiel de croissance et de réaliser une plus-value substantielle lors de la cession de ses titres.
Le capital developpement ( 2.000k euros à 200 millions d’euros)
Objectif : participer au développement stratégique de l’entreprise ( conquérir un nouveau marché, accéder à l’international, améliorer sa R&D)
Les investisseurs en Capital Développement interviennent auprès d’entreprises déjà créées, qui ont souvent plusieurs années d’existence, qui sont productives et installées dans leur écosystème, et qui se trouvent justement confrontées à une crise… de croissance : besoin d’investir, de conquérir de nouveaux marchés en France ou à l’international… Il s’agit très souvent d’une étape particulièrement cruciale pour le dirigeant et son équipe qui sont alors confrontés à des choix décisifs pour l’avenir de leur entreprise et de leurs collaborateurs. Ils s’inscrivent désormais dans une logique de croissance, une dynamique dans laquelle les investisseurs en Capital Développement sont à la fois partenaires et associés.
En effet, outre des apporteurs de capitaux propres, les partenaires-investisseurs sont des experts en croissance. Ils apportent aussi et surtout au chef d’entreprise des conseils, une expérience, une expertise, de solides contacts, un réseau et un gain de temps précieux sur toute la durée de leur accompagnement qui s’inscrit sur plusieurs années, cinq ans en moyenne. Le Capital Développement s’avère ainsi être un rouage de transformation des PME en ETI, ces entreprises de « taille intermédiaire » considérées à juste titre comme les fers de lance de l’avenir économique de la France.
L’introduction en bourse :
Objectif : consolider la structure financiére de l’entreprise
L’introduction en bourse consiste à mettre en vente des titres d’une société afin d’avoir accès au marchés de capitaux et d’extérioriser la valeur de l’entrepirse La vente de ces titres, pour lesquels l’information est extrêmement limitée, à un grand nombre d’investisseurs différents (institutionnels, particuliers, salariés) rend l’opération complexe et longue à préparer. La cotation en Bourse présente de nombraux avantages (notoriété accrue, possibilité de faire appel aux marchés financiers si nécessaire, liquidité potentielle pour les actionnaires…) mais aussi des contraintes (obligations de transparence et de communication qui prend du temps aux dirigeants, fluctuations de cours parfois déstabilisante, …)
L’IPO ne doit pas être un moyen de lever des fonds lorsque ceux-ci manquent dans la société. Il est notamment conseillé à ces sociétés en manque de liquidité de lever des fonds via des fonds d’investissements. L’IPO viendra ensuite consolider les fondamentaux, ce qui marquera une nouvelle étape dans son développement.
La banque d’investissement est la responsable principale de l’organisation et de la mise en œuvre de l’introduction en Bourse. Elle agit régulièrement à titre d’intermédiaire entre l’entreprise et l’Autorité de régulation de marché et elle peut avoir à démontrer à l’Autorité de régulation ou à la Bourse que l’entreprise est apte à la cotation.
Les principales tâches de la banque d’investissementconsistent à :
- évaluer l’aptitude de la sociétéà la cotation en Bourse.
- participer à la rédaction du prospectus et coordonner la procédure de vérifications préalables («due diligence»).
- déterminer le prix et souscrire à l’offre.
- assurer la liaison avec les autorités réglementaires.
- superviser le règlement, y compris la garantie de placement et l’exercice de toute option de sur-allocation et les mécanismes de stabilisation des prix, le cas échéant.
- assurer la commercialisation de l’opération et le préplacement des titres (si nécessaire).
L’offre à prix ouvert : le prix de l’action n’est pas connu à l’avance. Pour souscrire, vous devez indiquer un montant global. Par exemple, je souhaite investir 1 000 euros dans l’entreprise T.
L’offre à prix ferme : le prix de l’action est connu à l’avance. Sur cette base, vous savez exactement combien d’actions vous pouvez vous permettre d’acquérir selon les sommes d’argent dont vous disposez pour cette opération.
L’offre à prix minimum : la quantité d’actions est connue ainsi que le prix minimum proposé par l’entreprise. Le prix réel va dépendre de la quantité d’actions demandées et le prix du cours au-delà duquel les investisseurs ne sont plus intéressés par l’acquisition d’actions.
L’offre à cotation directe : le prix définitif du cours de l’introduction n’est pas complètement connu. Mais l’entreprise indique un seuil sous lequel elle renoncerait à émettre ses actions.
L’IPO pour une start-up by décideur TV => https://www.youtube.com/watch?v=de9o0Lv-Ku8
Le capital transmission
Objectif : changer de propriétaire
Le capital transmission vise à faciliter le changement de propriétaire de la société. Ainsi, les investissements réalisés à ce stade de la vie de l’entreprise ont pour objectif d’organiser la reprise de celle- ci par un nouvel acteur. Lorsque le capital transmission entre en action, c’est souvent que l’entreprise a atteint sa maturité, et lorsqu’une introduction en bourse (meilleure des hypothèses) n’est pas possible. Dans notre cas la société est vendue.
Le capital transmission se caractérise souvent par un rachat avec un effet de levier : leverage buy out (LBO), et leverage buy in (LBI). Dans le LBO ou LBI, l’acheteur finance son opération par de la dette, en contractant par exemple un emprunt bancaire ou des obligations. Pour le LBO, l’acheteur est issu de l’entreprise elle- même, contrairement au LBI pour lequel il est externe de la société. Le capital transmission intervient lors d’une revente de l’entreprise avec pour but d’organiser la transmission de ses actifs de production. Considérés comme des opérations très rentables, les LBO et LBI ont bénéficié de taux d’intérêts intéressants avant la crise financière de 2008. Cette dernière a entraîné de nombreuses restructurations de dettes et rééchelonnements, et a considérablement réduit le nombre d’opérations réalisées via ces modèles.
Le capital restructuration – retournement.
Objectif : repositionner la stratégie d’une entreprise
Le capital-restructuration consiste à investir dans des sociétés en difficulté, à les redresser avant une cession éventuelle. On parle également de situation de retournement, de situation spéciale ou de repositionnement stratégique.
La chaine de financement by Guilhem Bertholet : https://www.youtube.com/watch?v=Nq1HQGzbt8E
A chaque nouveaux tours de tables une nouvelle évaluation de l’entreprise est nécéssaire afin de négocier la dilution des parts sociales de chaque actionnaires. En temps normal la valeur de l’entreprise doit augmenter pour chaque tour de table si ce n’est pas le cas cela veut que l’entreprise est mal valorisée, les fondateurs risquent de perdre en crébibité. Pour chaque tours de table un pacte d’associés est rédigé entre les actionnaires et les fondateurs, attention à la théorie de l’agence …
Il est souvent parfois difficile pour certains fondateurs de voir rentrer de nouveaux actionnaires au capital de leur entreprise. Les fondateurs doivent trouver le meilleur compromis entre la minimisation de la dilution de leurs parts sociales et leur besoin en financement. Les capitaux risqueurs restent en moyenne entre 3 et 7 ans au capital de la société, le temps pour elle de s’ancrer solidement sur son marché et de prendre un rythme de croisière. La sortie du capital La rémunération des investisseurs étant essentiellement la plus-value réalisée lors de la revente de leur participation, ils souhaitent sortir du capital en vendant leurs titres au mieux. La sortie peut se faire par :
- la réduction ou l’amortissement du capital,
- le rachat des titres par les associés initiaux à un prix convenu,
- la revente des titres à une autre entreprise (fusion absorption)
- l’introduction en Bourse de la société.
Le capital risque est mis en œuvre par des sociétés de gestion, agréées par l’Autorité des marchés financiers (AMF), qui gèrent des véhicules d’investissement appelés « fonds ».
Ces fonds peuvent prendre plusieurs formes : sociétés de capital-risque (SCR), fonds communs de placement à risque (FCPR), fonds communs de placement dans l’innovation (FCPI), fonds d’investissement de proximité (FIP) et sont soumis à des quotas d’investissement fixés par voie législative. Compte tenu des besoins en fonds propres des créateurs on peut distinguer : Les fonds nationaux (publics ou privés) sont généralistes ou spécialisés dans certains secteurs d’activité : le high-tech, les énergies propres (cleantechs), les biotechs, les logiciels, etc. Parmi eux Bpifrance (établissement public) joue un rôle important à travers plusieurs outils :
- les investissements en fonds propres
- le service en ligne Euroquity
Les différents fonds d’investissement by Patrick Malka : https://www.youtube.com/watch?v=63LmGetN0Pg
Et les fonds privés dont certains sont fédérés par l’Association française des investisseurs pour la croissance (Afic) Les fonds régionaux interviennent à travers les Instituts régionaux de participation (IRP)
Le Corporate venture : ce sont des fonds créés par de grands groupes industriels, souvent spécialisés et intervenant généralement sur leur propre secteur d’activité (Innovacom, filiale de France Télécom, intervient dans le secteur des télécommunications). Leurs interventions se situent en phase de création et quelquefois en phase de développement pour des montants généralement supérieurs à 300 000 €.
Ces investissements permettent aux industriels de connaître et de maîtriser toutes les avancées technologiques sur leur marché. L’expertise acquise et la caution offerte par ces grands groupes peut s’avérer utile pour l’entrepreneur.
Les Business angels sont des particuliers, issus en général du monde des affaires, et disposés à investir des capitaux (plutôt à partir de 15 000 €) dans des projets innovants. Ils sont fédérés par France angels. En savoir plus sur les business angels : lire l’interview de Claude Rameau.
Le micro-capital-risque : concerne quelques clubs d’investisseurs informels tels que les Cigales (Clubs d’investisseurs pour une gestion alternative et locale de l’épargne solidaire) pour des interventions modestes de l’ordre de 1 500 à 3 000 € En savoir plus sur les Cigales : lire l’interview de Jean-Pierre Dumoulin.
Excellent article. Très complet.